Joseph, homme de silence et d’action, les évangiles n’en rapportent pas un seul mot de lui, a adopté librement et dans l’espérance la mission que Dieu lui confiait. Il a veillé sur Jésus, le protégeant des menaces de mort. Pour cela, il a connu la fuite en Égypte en faisant l’expérience des émigrés. Sous son regard et par ses enseignements, Jésus a grandi en âge, en sagesse et en grâce. Joseph a fait de Jésus un homme autonome du point de vue professionnel, charpentier-maçon-ferronnier, un adulte aimant la Loi de Moïse et les fêtes liturgiques comme la Pâque juive.
Au Temple de Jérusalem, à l’âge de 12 ans, Jésus a dialogué avec les docteurs de la Loi, pour grandir en sagesse. Il a cherché avant tout le Royaume de Dieu et sa justice pour recevoir la sagesse de surcroît. « Ne saviez-vous pas que je dois m’occuper des affaires de mon Père », déclare-t-il à sa mère Marie qui lui avait fait part de son angoisse ne le trouvant pas dans la caravane de retour de Jérusalem en Galilée. Jésus reçoit tout de Dieu son Père. Dans l’évangile selon saint Luc, Jésus prend la parole pour la première fois au temple de Jérusalem pour manifester la relation unique qui l’unit à Dieu son Père.
Il y a quelques années, en 1994, ici à La Réunion, lors de l’Année internationale de la Famille décidée par l’ONU, une agence de communication avait proposé le slogan : « La famille, on n’a rien trouvé de mieux ». Cette phrase apparemment anodine avait poussé des couples en concubinage à se marier. Par ailleurs, il convient de rappeler que la France avait voté à l’ONU contre ce projet d’Année internationale de la Famille. Quand la famille, cellule de base de la société, est attaquée c’est toute la société qui en pâtit les conséquences.