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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 11 Mai 2017
Frères et sœurs, aujourd’hui, nous regardons Marie, Mère de l’espérance. Dans les évangiles, Marie est cette femme qui médite chaque parole et chaque événement dans son cœur, qui écoute et qui accueille l’existence telle qu’elle se livre, avec ses jours heureux et avec ses drames. Et, à l’heure de la nuit la plus extrême, quand son Fils est cloué sur le bois de la croix, les évangiles nous disent qu’elle « restait » là, au pied de la croix, par fidélité au projet de Dieu dont elle s’est proclamée la servante et avec son amour de mère qui souffre. Elle est là encore pour accompagner les premiers pas de l’Eglise, dans la lumière de la Résurrection, au milieu des disciples tellement fragiles. C’est pour tout cela que nous l’aimons comme Mère, parce qu’elle nous enseigne la vertu de l’attente confiante, même quand tout semble privé de sens. Que Marie, la Mère que Jésus nous a donnée à tous, puisse toujours soutenir nos pas, dans les moments difficiles.
Que Marie, Mère de l’espérance, soutienne nos pas dans les moments difficiles. Qu’elle nous aide à garder confiance dans l’amour de Dieu, aux jours heureux comme aux jours plus douloureux. Que Dieu vous bénisse !
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Yann, 11 ans
Pourquoi appelle-t-on Jésus « Seigneur » ?
Père Antoine DENNEMONT :
A l’époque de Jésus, déjà, les juifs ne prononçaient pas le nom de Dieu quand ils lisaient dans les textes sacrés ; ils le remplaçaient par « Adonaï », c’est-à-dire « le Seigneur ». Par de nombreux signes, les premiers disciples de Jésus ont eu l’occasion de percevoir sa puissance divine sur la nature, les démons, les péchés et surtout sur la mort : ils l’ont donc naturellement appelé « Seigneur ».
Un jour, Jésus avait dit à ses disciples : « Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien car je le suis » (Jn 13,13) Jésus est « le » Seigneur, l’unique maître que les chrétiens veulent suivre et servir. C’est un maître qui nous élève : il ne nous considère pas comme ses serviteurs, mais comme ses amis. (Jn 15,14). Quand nous appelons Jésus « Seigneur », nous croyons qu’il est notre Dieu.
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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 3 Mai 2017
Frères et sœurs, la semaine dernière j’ai accompli un voyage apostolique en Egypte. Il avait pour thème Le Pape de la paix dans une Egypte de paix. Je remercie vivement les Autorités civiles et religieuses ainsi que le peuple égyptien qui m’ont reçu très chaleureusement. Ma visite à l’Université Al Azhar, où le Grand Imam m’a accueilli, avait pour but le dialogue entre chrétiens et musulmans et la promotion de la paix dans le monde. Lors de la Conférence internationale pour la paix, j’ai développé une réflexion qui a valorisé l’Egypte comme terre de civilisation et terre d’alliance. L’échange de discours avec le Président de la République a mis en valeur le rôle de l’Egypte pour la paix dans la région. Avec mon cher Frère le Pape Tawadros II, Patriarche des Coptes orthodoxes, nous avons pu donner un signe fort de communion, renouvelant notre engagement à cheminer ensemble. Le Patriarche de Constantinople, Bartholomée, a participé à cette rencontre œcuménique. Le second jour a été consacré aux fidèles catholiques. La messe a été une fête de la foi et de la fraternité. Dans la rencontre avec les prêtres, les personnes consacrées et les séminaristes, j’ai vu la beauté de l’Eglise en Egypte et j’ai prié pour tous les chrétiens du Moyen-Orient.
Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les membres des Fraternités monastiques de Jérusalem, les paroisses et les jeunes venus de France, ainsi que les universitaires de Nice. En ce temps pascal, je vous invite à construire, vous aussi, un monde de justice et de paix où chacun est accueilli fraternellement. Que Dieu vous bénisse !
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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 26 Avril 2017
Frères et sœurs, notre Dieu n’est pas un Dieu lointain, mais un Dieu qui nous a dit : je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. L’homme n’est pas seul dans son pèlerinage ici-bas ; le chrétien, en particulier, n’est jamais abandonné du Seigneur qui lui promet de l’accompagner chaque jour ; et cette proximité de Dieu durera jusqu’à la fin des temps. Nous devons enraciner fermement dans notre esprit la certitude que Dieu, dans sa “providence”, pourvoira à tous nos besoins, qu’il ne nous abandonnera pas au moment de l’épreuve et de la nuit. L’espérance, souvent symbolisée par une ancre, est solide et certaine, car elle ne repose pas sur la force de la volonté humaine mais sur ce que Dieu a promis et réalisé en Jésus-Christ. Forts de ces promesses, les chrétiens peuvent continuer à espérer, confiants que Dieu travaille pour réaliser ce qui, humainement, parait impossible.
Nous sommes le peuple de Dieu en pèlerinage à la suite du Christ ressuscité, et nous savons que son amour nous précède, même dans les situations les plus difficiles. Je vous invite à porter cette lumière tout autour de vous.
Que Dieu vous bénisse.
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Bastien 12 ans
« Pourquoi pardonner
quand quelqu’un a été méchant avec moi ? »
Père Antoine DENNEMONT
PARDONNER à une personne qui nous a vraiment blessé est difficile. On peut être en colère, déstabilisé, parfois humilié. Si celui qui m’a blessé ne demande pas mon pardon ou ne semble pas regretter ce qu’il m’a fait, c’est encore plus difficile ! Car pardonner n’est pas effacer ou oublier. C’est reconnaître qu’on a eu mal et décider d’aimer l’autre malgré ce qu’il a fait ! Croire qu’il vaut mieux que la méchanceté qu’il a commise. On passe par plusieurs phases : la colère, la haine parfois…et on a le droit de ressentir cela. Puis, un certain apaisement peut se produire peu à peu. Jésus connaît bien ce que nous ressentons quand nous sommes blessés. Il vient nous dire que lui peut réparer en nous ce qui a été abîmé. Il vient nous consoler si nous le lui demandons. Il nous aide à regarder de nouveau celui qui nous a blessé, avec bienveillance et sans désir de vengeance.