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« Avance au large. »
Les trois textes de ce dimanche nous parlent de la mission, ou de l’envoi en mission. La mission qui est justement le thème d’année de notre diocèse : « La vie est mission ! ».
Le prophète Isaïe « vit le Seigneur » dans le temple et c’est là qu’il se rendit compte qu’il n’était qu’un « homme aux lèvres impures », un pécheur, et après avoir été purifié par le charbon brûlant, il entendit l’appel du Seigneur : « Me voici, envoie-moi ! ».
Pierre, après la pèche, se rend compte de sa petitesse devant Jésus : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. ». Il entend l’appel de Jésus avec ses camarades, « et ils le suivirent ».
Paul aussi, lors de sa ’’rencontre’’ avec Jésus, est tourneboulé. Il change de vie et devient apôtre du Christ : « Je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée : cet Évangile, vous l’avez reçu. ».
Tout mission part d’une rencontre avec Dieu, avec Jésus … et de l’accueil qu’on lui réserve.
Pour Pierre – que Luc appelle de son vrai nom, Simon -, il avait accepté de prendre Jésus sur sa barque pour qu’il puisse parler à la foule. Chacun sait que la voix porte mieux sur l’eau, et cela permettait à Jésus de s’adresser à tous sans devoir crier. Mais pourquoi Jésus choisit-il la barque de Simon, puisqu’il y avait deux barques ? Sans doute parce qu’il avait déjà dans l’idée de faire de lui le responsable de son Église. On remarquera d’ailleurs que Luc, pour laisser à Pierre toute son importance dans le récit, ne parle jamais de son compagnon (ou ses compagnons : « et tous ceux qui étaient avec lui » … ; Peut-être André son frère, et d’autres ouvriers ?). Luc ne parle que de Pierre, Jacques et Jean … les trois apôtres qui étaient avec Jésus dans les moments importants.
Sans doute Pierre attendait-il la fin du discours de Jésus pour pouvoir rentrer chez lui, après toute cette nuit, infructueuse, de travail …
Mais Jésus lui dit : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pèche. ». Certainement impressionné par les paroles de Jésus, après avoir dit qu’il connait son métier, il ajoute : « Sur ta parole, je vais jeter les filets. ». (On remarquera l’utilisation des singuliers et des pluriels pour montrer l’importance accordée à Pierre).
Et c’est le miracle : il y a tellement de poissons qu’il fait faire appel à l’autre barque … et que les deux s’enfonçaient …
A la réaction de Pierre, « Éloigne-toi de moi… », Jésus fait l’inverse, il lui propose une mission : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Avance au large … Cette parole est-elle seulement valable du temps de Jésus : « En ce temps-là » ? Certainement pas ! Et saint Jean-Paul II nous le prouve en commençant sa lettre apostolique Novo millennio ineunte par cette référence : « Au début du nouveau millénaire, alors que s’achève le grand Jubilé au cours duquel nous avons célébré les deux mille ans écoulés depuis la naissance de Jésus et que s’ouvre pour l’Église une nouvelle étape de son chemin, dans notre cœur résonnent à nouveau les paroles par lesquelles Jésus, après avoir de la barque de Simon parlé aux foules, invita l’Apôtre à « avancer au large » pour pêcher: « Duc in altum » (Lc 5,4). Pierre et ses premiers compagnons firent confiance à la parole du Christ et jetèrent leurs filets. « Et l’ayant fait, ils capturèrent une grande multitude de poissons » (Lc 5,6).
Duc in altum ! Cette parole résonne aujourd’hui pour nous et elle nous invite à faire mémoire avec gratitude du passé, à vivre avec passion le présent, à nous ouvrir avec confiance à l’avenir : « Jésus Christ est le même, hier et aujourd’hui, il le sera à jamais » (He 13,8). » (NMI n°1).
Quelle est notre mission ? À chacun de voir, dans son cœur, la mission que Dieu, Jésus lui confie.
Cela veut dire qu’il faut rencontrer Dieu ou Jésus, comme Isaïe, Pierre ou Paul …
Bien sûr qu’on le rencontre : dans la prière, dans la communion, dans l’adoration … On lui parle, on lui demande des choses pour soi, pour les autres, … mais est-ce que nous lui laissons le temps de nous parler … et est-ce que nous sommes prêts à l’écouter ? À le suivre ? Est-ce, finalement, une vraie rencontre ?
Est-ce que nous sommes prêts à quitter notre rivage, notre terre ferme, notre ’’chez soi’’, nos pantoufles ou nos savates … pour aller sur la mer, sur l’eau, dans les lieux qui respirent le mal, le Malin, la mort … dans le monde ?
Pas toujours … cela dépend des moments … cela dépend pour quoi faire … On peut trouver toutes sortes de raisons pour ne pas s’engager … en fait pour ne pas vivre en chrétien !
Rappelons-nous encore saint Pierre : quand il marcha sur les eaux, « voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main et le saisit. » (Mt 14,30-31). En cas de problèmes, nous pouvons toujours compter sur Jésus. Il est toujours avec nous.
Et puis il n’est pas le seul. Il y a « les autres barques » que l’on peut appeler pour donner la main, pour aider à tirer le filet … d’autres barques, d’autres chrétiens, … et peut-être aussi des non-chrétiens, des hommes de bonne volonté …
Bien souvent, nous voulons tout faire seul, sans aide. Nous sommes beaucoup trop individualistes. D’ailleurs Jésus, quand il parle à Pierre, dit : « Jetez vos filets ». Au pluriel. La mission ne se fait jamais seul, elle doit se faire avec d’autres. N’ayons pas peur de les appeler à l’aide si besoin.
Et puis, quand la mission donne de bons résultats, ne nous trompons pas. Nous avons peut-être fait un petit bout, mais reconnaissons-le avec saint Paul : « À vrai dire, ce n’est pas moi, c’est la grâce de Dieu avec moi ».
Seigneur Jésus,
À chacun de nous tu dis :
avance au large, jette le filet …
mais souvent nous n’osons pas quitter la terre ferme,
là où on se sent bien.
Tu nous invites à l’aventure :
‘Quitte ton pays … va vers le pays que je t’indiquerai’ …
et nous préférerions nos pantoufles ?
Francis Cousin
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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 30 janvier 2019
Frères et sœurs, je souhaite rendre grâce avec vous pour le voyage que je viens de faire à Panama à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui ont été un don du Seigneur à l’Eglise et au peuple de ce pays. Avant que n’arrivent à Panama des jeunes du monde entier d’autres appartenant aux peuples indigènes ou d’origine africaine s’étaient déjà réunis, manifestant la diversité de l’Eglise en Amérique centrale. Le thème de ces journées était la réponse que la Vierge Marie fit à l’Ange : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». De fait, tant que se lèveront de nouvelle générations capables de répondre à Dieu : me voici, le monde aura un avenir. En Amérique centrale, beaucoup de jeunes vivent dans des conditions difficiles, victimes de toutes sortes de servitudes et de pauvretés. A cet égard, le Chemin de croix et la liturgie pénitentielle, célébrée dans une maison de rééducation pour mineurs, ont été significatifs. Pendant la veillée, j’ai voulu proposer aux jeunes la Vierge Marie comme celle qui, dans sa petitesse, a le plus influencé l’histoire du monde. Et lors de la Messe, le Christ ressuscité les a de nouveau invités à vivre aujourd’hui l’Evangile car ils sont l’aujourd’hui de l’Eglise et du monde.
Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les prêtres du diocèse de Versailles, accompagnés de leur Evêque Monseigneur Aumonier. Je vous invite, chers frères prêtres, à la suite de ces journées Mondiales de la Jeunesse, à toujours sentir avec l’Eglise, dans la proximité des jeunes, des pauvres et de tout le peuple fidèle, afin de puiser dans l’Esprit Saint, une fécondité toujours nouvelle. Que Dieu vous bénisse.
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« Mais lui, passant au milieu d’eux,
allait son chemin. »
Deux remarques que l’on pourrait faire … Entre autres bien sûr …
La première concerne les exemples de l’Écriture que cite Jésus.
Nous n’en sommes qu’au début de sa vie publique (et on n’a pas encore parlé des évènements de Capharnaüm dont il parle …), et les exemples cités par Jésus concernent des étrangers parce que « aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. ». Il aurait très bien pu ne parler que de « ce qui s’est passé à Capharnaüm », mais non, il parle d’étrangers, de non-juifs …
Et le premier exemple qu’il donne, celui de la veuve « de Sarepta, au pays de Sidon », nous fait penser à l’épisode de la femme de Sidon, une syro-phénicienne, qui demande la guérison de sa fille, et qui se fait répliquer de façon cinglante par Jésus : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » (Mt 15,24). Il faudra la vivacité d’esprit de cette femme pour répondre à Jésus qui lui parle du « pain des enfants jeté aux petits chiens » : « mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » (Mt 15,27). Et jésus loua sa foi et sa fille fut guérie.
Luc est le seul des évangélistes synoptiques à ne pas parler de cet épisode. Il faut dire que Luc est lui-même un étranger, parlant grec, un païen qui semble s’être converti en écoutant saint Paul, l’apôtre des Nations, dont il fut un proche et peut-être son secrétaire. Il sait donc très bien que le développement de la pensée de Jésus, sa Bonne Nouvelle, se fait aussi avec les « païens », et ne veut pas en rajouter.
Ainsi, dès le début de son évangile, l’universalité de la mission de Jésus est annoncée.
Après avoir donné ces deux exemples, « dans la synagogue, tous devinrent furieux ». Tous ces gens sont sûrs d’eux, sûrs de leurs droits. Ce sont tous des gens ’’religieux’’ : la preuve, ils sont tous à la synagogue le jour du sabbat … Dieu a fait alliance avec le peuple juif, il leur a donné la Loi par Moïse (qu’ils respectent à la lettre … !). Ce sont eux qui sont dans le ’’vrai’’ : « Le salut vient des juifs ! » (Jn 4,22), Dieu ne peut pas se préoccuper davantage des étrangers, des non-juifs, que d’eux ! Dieu est avec nous ! (ou ’’Gott mit uns’’, tristement célèbre !) …
Mais leur certitude est basée sur un sentiment de supériorité. Dieu est avec eux … mais eux ne sont pas avec Dieu …
Alors la phrase de Jésus : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » qui sonnait pour eux comme un sacrilège et qui doit être punie, et maintenant la non-reconnaissance de la primauté des juifs pour le Salut, c’en est trop. Ils veulent supprimer Jésus et l’entraînent sur un escarpement pour le tuer, « Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. ». On peut penser au Golgotha, un petit escarpement où Jésus mourra … mais là encore, il ‘passa’ son chemin, ressuscitant pour accomplir sa mission …
Un chemin d’amour, de compassion, de pardon. Un chemin pour aller toujours plus avant, vers la perfection …
Alors, nous, on peut réfléchir sur notre manière d’être chrétien.
Quel est le chemin que nous prenons ?
Celui des juifs de Nazareth ? Le chemin de nos suffisances, de nos certitudes, de notre faire-valoir, de notre argent … qui ressemble davantage à un rond-point où on ne cesse de tourner en rond parce qu’on ne sait pas quel chemin prendre, parce qu’on n’a pas de but (on se sent bien, on a tout ce qu’il nous faut …) ? ou sinon revenir en arrière, d’où l’on vient … s’appuyer sur le passé … comme l’on fait les juifs de Nazareth ?
Ou on peut prendre le chemin que nos propose Jésus … avec ses écueils, ses doutes … mais avec la certitude que nous avançons vers lui, qu’il est avec nous, et que nous sommes avec lui … ?
Un chemin où on ne sait pas toujours où il nous emmène … mais qu’importe … puisque Dieu est avec nous, tout est possible, … il nous aidera à dépasser nos croix et à avancer sur ce chemin qui mène vers lui, sur ce chemin de sainteté …
Seigneur Jésus,
face à la foule en furie
qui ne cherche pas vraiment à savoir qui tu es,
une seule chose te préoccupe :
remplir la mission que t’a confiée ton Père.
Alors tu vas ton chemin,
le chemin que tu nous invites à prendre à ta suite.
Francis Cousin
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Célébrez la vie contemplative n’est pas rejeter toute autre forme de vie, mais chercher un fondement solide pour toutes les autres activités humaines. Sans le silence et le recueillement de la vie intérieure, l’homme perd contact avec ses vraies sources d’énergie, de clarté, et de paix. Quand il tente d’être son propre dieu et veut à toutes forces tout régenter, tout se rappeler, et tout maîtriser, il œuvre à sa propre perte. Car lorsqu’il se croit puissant, c’est alors qu’à tout moment il se trouve dans le plus extrême besoin – de connaissance, de force, de maîtrise des choses -, et tributaire d’une foule d’instruments. Mais lorsqu’il se souvient de la puissance indéfectible de Dieu, et s’avise qu’en sa qualité de fils de Dieu, cette puissance lui appartient déjà, il n’a plus à penser à ce dont il a besoin. Car cela lui sera donné quand il le faudra, et en ce sens, Dieu pensera et agira à sa place.
Que ce soit là une conduite de fuite, l’homme moderne a peut-être été tenté de le penser. En réalité, c’est le plus noble et le plus simple des courages : le courage faute duquel on ne peut affronter la vie telle qu’elle est, et faute duquel elle perd son vrai sens. C’est le message central du Sermon sur la montagne :
Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ?… Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine (Mt 6, 25-34).
Il est bon ton aujourd’hui de faire état du mal qui règne dans le monde comme démontrant la fausseté de cet enseignement sur la Providence. Mais l’ironie, c’est que les plus grands maux dont souffre aujourd’hui le monde (guerres, génocide, esclavage, exil massif, pauvreté, déchéance) sont tous la conséquence directe du rejet par l’homme de cet enseignement du Christ. On ne peut pas servir deux maîtres. Si nous avons rejeté Dieu et choisi Mammon, et que la conséquence en soit ce que l’on nous avait prédit, pourquoi donc nous plaindre ?
La vie contemplative, par conséquent, est de la plus grande importance pour l’homme moderne, et cela, au niveau de tout ce qui est le plus valable dans son idéal. Aujourd’hui plus que jamais, l’homme enchaîné cherche l’émancipation et la liberté. Sa tragédie, c’est qu’il la cherche par des moyens qui l’amènent à toujours davantage s’asservir. Or la liberté est chose spirituelle. C’est une réalité sainte et religieuse. Ses racines ne sont pas en l’homme, mais en Dieu ; car la liberté de l’homme, qui fait de lui l’image de Dieu, est une participation à la liberté divine ; l’homme est libre dans la mesure où il ressemble à Dieu. Sa lutte pour la liberté est donc en fait une lutte pour renoncer à une autonomie fausse et illusoire afin de devenir libre par-delà lui-même et au-dessus de lui-même : en d’autres termes, pour être libre, il lui faut être libéré seulement de l’un de ses semblables : car la tyrannie de l’homme sur l’homme n’est que l’expression extérieures de l’asservissement de chacun à ses propres désirs. Car être l’esclave de ses propres désirs, c’est nécessairement exploiter autrui de manière à payer tribut au tyran intérieur.
Avant que puisse exister la moindre liberté extérieure, l’homme doit apprendre à découvrir en lui-même le chemin de la liberté. Alors seulement en effet, il peut se permettre de desserrer son emprise sur les autres et de les laisser se détacher de lui, car alors, il n’a pas besoin de leur dépendance à son égard. C’est le contemplatif qui garde vivante dans le monde cette liberté, et qui montre aux autres, obscurément et à son insu, ce que signifie la liberté réelle.
C’est pourquoi saint Grégoire de Nysse disait que l’homme vraiment libre, c’était le contemplatif, qui avait restauré dans son âme l’image de Dieu ; lui seul en effet pouvait marcher avec Dieu comme Adam avait marché avec lui au paradis. Lui seul pouvait se tenir debout et parler librement à Dieu son Père, en pleine confiance. Lui seul pouvait dignement assumer sa dignité de fils de Dieu et de roi de la création divine : L’âme humaine manifeste alors fièrement son caractère royal, hors de toute bassesse, en ce qu’elle est sans maître, autonome, disposant souverainement d’elle-même… (De Hominis Opificio, Patrologia Graeca, 44, 136).
Thomas Merton, « L’expérience intérieure » aux éditions du Cerf.
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Ce samedi 19 janvier, les 35 bénévoles de l’Equipe de Service Cycle Long, anciens eux-mêmes du Cycle Long, se sont retrouvés à la Maison Diocésaine pour préparer la première rencontre du Cycle Long 2019 qui se tiendra au Collège St Michel ce dimanche 27 janvier. Elle rassemblera les six groupes de l’île, premières et secondes années.
Nous nous sommes répartis les différentes tâches à accomplir. Le planning sera le suivant :
- 6h 45 RDV au Collège St Michel
- 7h 00 Prière des équipes de service.
- 7h 30 Accueil
- 8h 00 Présentation de la Liturgie des Heures, et notamment des Laudes par Yolain et Jean Albert.
- 8h 30 Prière du matin, les Laudes,
suivie de la présentation des équipes de services
puis de celles et ceux qui nous rejoignent, par secteurs…
- 9h 00 Petit déjeuner : café, croissants…
- 9h 30 Présentation du parcours de l’année sur le Mystère de l’Eglise.
(Moitié partie Biblique (20 mn), Moitié partie Théologique (20mn))
- 10h 15 Pause
- 10h 30 Premières années: Introduction à la Bible par Jacques Fournier.
Secondes années : « Léonie Martin, sœur de Ste Thérèse de Lisieux, modèle d’humilité,
de simplicité, de sainteté. » par Noéline Fournier.
- 12h 00 Repas
- 14h 00 Premières années : (par l’Equipe de Service) Présentation de la vie du Cycle Long :
1 – 14h 00 – 14h 15 : Josie : Dates, coût, SMS, comment prévenir en cas d’absence, etc…
2 – 14h 15 – 14h 25 : Marie Annick : Les fondements de la vie fraternelle.
3 – 14h 25 – 14h 35 : Gaëlle et Laurent : Promouvoir une spiritualité de la communion.
4 – 14h 35 – 15h 10 : Christelle, Frédéric et Marie Lourdes : Les carrefours.
5 – 15h 10 – 15h 30 : Noéline : préparer l’Eucharistie.
- Secondes années : « La rédaction du NT en tant que pilier de la foi vivante » par Yannick Leroy.
- 15h 45 Préparation de l’Eucharistie.
- 16h 00 Célébration de l’Eucharistie présidée par P. Pascal Grondin
conclue par une bénédiction spéciale « envoi en mission » de l’Equipe de Service…
- 17h 00 Rangement des lieux, départ…
L’équipe se retrouvera samedi matin à la Maison Diocésaine pour charger tout le matériel nécessaire à la journée, et nous irons au Collège St Michel préparer dans le grand hall du rez de chaussée les tables pour le petit déjeuner, la salle d’études où nous vivrons nos rencontres, etc, etc… Sans eux, sans leur disponibilité, leur générosité, leur travail, rien de tout cela ne pourrait se vivre…
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« L’Esprit du Seigneur est sur moi … »
L’évangile de ce jour rassemble deux parties qui semblent a priori sans rapports l’une avec l’autre … mais ce n’est pas vraiment le cas.
Dans la première partie, le prologue de son évangile, Luc nous dit qu’il s’est appuyé sur les récits de personnes qui « furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole. »
Des personnes qui font donc intervenir deux sens : la vision et l’écoute. En fait des personnes qui ont écouté « en direct » Jésus.
Mais il ne suffit pas d’écouter Jésus en direct, il faut encore comprendre cette parole, et souvent Jésus se plaint que ses disciples « ne comprirent pas de quoi il leur parlait. » (Jn 10,6) ou que ceux qui l’écoutent « regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. » (Mt 13,13). Même après sa résurrection, il dira : « Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! » (Lc 24,25).
Il faudra attendre la Pentecôte que l’Esprit Saint vienne sur eux, les envahisse pour qu’ils deviennent témoins de Jésus, pour qu’ils puissent « mettre en œuvre » les Paroles de Jésus et qu’ils deviennent ainsi « serviteurs de la Parole ».
Écoute et Obéissance … grâce à l’action de l’Esprit.
Or dans la deuxième partie, on parle de l’Esprit, d’abord parce que c’est lui qui fait revenir Jésus en Galilée, et ensuite à propos de la prophétie d’Isaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction … » que Jésus reprends à son compte : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. ».
Et Jésus peut bien le dire car juste avant lors de son baptême, et c’est rapporté par les quatre évangélistes qui disent : « Après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus » (Lc 3,21-22).
Nous aussi, nous avons été baptisé dans l’Esprit-Saint : « C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. » (2° lecture), l’Église dont le Christ est la tête.
Et si on ne peut pas dire de nous que nous sommes des « témoins oculaires de la Parole », nous devons être des « témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Ac 1,8), des « prédicateurs de la Parole de Jésus », chacun selon ses capacités.
Nous qui avons reçu l’esprit-Saint, nous nous devons de « porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés », c’est-à-dire annoncer, « rendre raison de l’espérance qui est en [n]ous » (1 P 3,15)
Espérance en la Vie Éternelle, dans ce monde qui a bien besoin d’espérance, en ce moment dans notre pays, et dans bien d’autres pays …
Une vraie espérance qui ne se limite pas à l’obtention de biens de consommation, mais une espérance dans une vie spirituelle qui est souvent absente chez les gens ; ils se posent des questions, mais souvent préfèrent des solutions proposées par des magazines de bien-être !
Essayons d’apporter aux autres cette espérance qui nous habite.
« L’espérance est semblable à la joie : elle a besoin d’être partagée. » (François Varillon)
Seigneur Jésus,
Tu pouvais parler ouvertement
car l’Esprit de Dieu était sur toi.
Moi aussi,
j’ai reçu l’Esprit de Dieu en moi,
mais je vis souvent
comme s’il n’était pas là.
Aide-moi à prendre conscience
de sa présence,
et à agir avec lui.
Francis Cousin
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PAPE FRANÇOIS
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 16 janvier 2019
Frères et sœurs, après avoir connu Jésus et écouté sa prédication, le chrétien ne considère plus Dieu comme un tyran à craindre, il n’a plus peur mais il entend faire germer en son cœur la confiance en lui : il peut parler avec le Créateur en l’appelant « Père ». L’expression est tellement importante pour les chrétiens que souvent on l’a conservée intacte dans sa forme d’origine « Abba ». Dans la première parole du Notre Père nous trouvons la nouveauté radicale de la prière chrétienne. Dire « Abba » c’est bien plus intime et émouvant que d’appeler simplement Dieu « Père ». C’est l’appeler « papa », à l’image d’un petit enfant complètement enveloppé par le baiser d’un père qui éprouve une infinie tendresse pour lui. Le Notre Père prend tout son sens si nous apprenons à le prier après avoir lu la parabole du père miséricordieux qui accueille son enfant prodigue en lui faisant comprendre combien il lui a manqué. Dans cette expression Abba, il y a une force qui attire tout le reste de la prière. Dieu te cherche même si tu ne le cherches pas. Dieu t’aime même si tu l’as oublié. Dieu est comme une mère qui ne cesse jamais d’aimer sa créature. Pour un chrétien, prier c’est simplement dire « Abba ».
Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, en particulier les jeunes de Bordeaux et de Lyon. A la veille de l’ouverture de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je vous invite à nous tourner ensemble vers notre Père commun, en lui disant nous aussi Abba ! Que Dieu vous bénisse !