Au chapitre 2 de l’Evangile selon St Luc, nous lisons (Lc 2,25-28) :
« Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint reposait sur lui. (26) Et il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. (27) Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, (28) il le reçut dans ses bras »…
« Il attendait la consolation d’Israël »… « Il reçoit Jésus dans ses bras »… Le Christ est donc tout entier « consolation » : face à toute situation de détresse ou d’épreuve, quelle qu’en soit l’origine, sa seule et unique réaction sera de l’ordre de la consolation… St Paul s’exprime de manière semblable lorsqu’il évoque « le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, le Père des Miséricordes et le Dieu de toute consolation » (2Co 1,3).
Le prophète Isaïe, le prophète préféré du Christ, celui qu’il cite le plus, aborde également très souvent, notamment à partir du chapitre 40, ce thème de la consolation, présentant lui aussi Dieu, en tout son Être, comme n’étant que « consolation »… Si vous désirez découvrir ces textes, avec leurs expressions si particulières et si belles, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant… Le document en PDF permet en effet d’afficher très facilement les mots en hébreu, langue de l’Ancien Testament, et en grec, langue du Nouveau Testament et de la traduction grecque de l’Ancien Testament, la Septante, réalisée par la communauté juive d’Alexandrie à partir de 250 av JC… Elle fut très utilisée par les auteurs du Nouveau Testament lorsqu’ils voulaient citer l’Ancien : trois fois sur quatre environ…
Bonne lecture…
Dieu de toute consolation (Les Flambeaux 27:08:2025)
D. Jacques Fournier