« Jésus se fait voir tel que nous le verrons …

plus tard. »

Du moins, c’est notre espérance ! »

L’évangile de ce dimanche est bien connu de tous, principalement à cause de son aspect merveilleux, et aussi au fait qu’il mêle des personnages de l’ancien testament et du nouveau testament.

Jésus vient de nommer douze de ses disciples, et il leur a donnes le nom d’apôtres, puis les a envoyés deux par deux pour annoncer Sa Bonne Nouvelle au peuple.

Ici, au début de l’épisode, Jésus prend avec lui trois apôtres : Pierre, Jacques, et Jean, … ou plus exactement : Pierre, Jean et Jacques pour respecter l’ordre qu’a donné Luc dans son évangile.

Pourquoi ces trois là ?

Nul ne le sait. C’est un choix de Jésus.

Certains disent que c’est en fonction des activités futures de ceux-ci après la résurrection, mais ne n’est qu’une hypothèse. Il est vrai que ce sont les seuls apôtres à avoir écrits des lettres, mis à part Jude qui a écrit une toute petite lettre. (25 versets).

Jésus les a pris avec lui pour aller prier dans la montagne, ainsi qu’il avait l’habitude de le faire, mais le plus souvent seul.

Pourquoi emmener quelques apôtres ?

Sans doute pour leur donner une idée … très incomplète de ce qui les attendra plus tard … mais qu’ils devront garder secrète pour le moment.

Monter sur une montagne, on dit souvent que c’est se rapprocher de Dieu, mais ce  n’est pas toujours pas le cas : ce n’est jamais une condition suffisante ; il faut en plus la volonté d’entrer en relation avec Dieu.

On le voit bien dans l’évangile : Arrivés au sommet, nos trois apôtres étaient trop fatigués pour pouvoir prier.

C’est l’attitude de Jésus qui va les maintenir en veille « Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. »

Et c’est la lumière éblouissante du vêtement de Jésus ainsi que l’aspect de son visage « qui devint tout autre » qui firent qu’ils résistèrent au sommeil.

Alors, ils virent la « Gloire  de Jésus ».

Et en même temps deux hommes qui s’entretenaient avec Jésus. C’étaient Moïse et Elie. Je ne sais pas comment ils ont pu les reconnaître ; Pour Moïse, on peut penser aux deux ’’cornes’’, stigmates de sa vision de Dieu sur le Sinaï, Mais pour Elie …

Deux personnes qui, n’avaient pas vu Jésus en gloire, comme les trois apôtres, mais avaient qui avaient vu Dieu lui-même sous la forme d’un buisson qui ne ce consumait pas, pour Moïse, et sous la forme d’un brise légère pour Elie, au sommet de l’Horeb.»

Et ils parlaient de « son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. »

Tout comme nous en ce début de carême, ils avaient l’esprit tourné vers la Passion et la Résurrection de Jésus.

Trois Apôtres qui voient trois personnes amis de Dieu : Cela vous fait penser à quoi … ou à qui ?

Aussitôt après une nuée les couvrit de son ombre, et une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! »

C’est une autre manière de dire ce que nous avons entendu le mercredi des cendres : « Convertissez-vous, et croyez à l’Evangile ! ».

Il ne restait plus alors que Jésus seul.

Avez-vous trouvé la réponse à la devinette ?

On vient d’entendre Dieu le Père », on a vu le Fils Jésus …

Qui manque ?

Il ne pouvait pas ne pas être là !!

La gloire de Dieu,

c’est  l’homme vivant   …

la vie de l’homme,

c’est la vision de Dieu  (St Irénée)

Qui arrivera plus tard …

 aux derniers jours.

C’est notre espérance !

                                                                         Francis Cousin

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