Ce qui est étonnant dans cette parabole, c’est son côté extrêmement contrasté. A la fois, elle est faite de délicatesse et d’insistance de la part de Dieu. C’est Lui, le Roi, qui donne un festin pour les noces de son Fils, c’est Lui qui prépare la banquet, c’est Lui qui prend soin des invitations, Il n’envoie pas de cartons, mais des serviteurs auprès des invités pour obtenir leur réponse. C’est Lui qui pousse la délicatesse jusqu’à fournir la tenue nuptiale à tous ceux qui participent au festin, c’est Lui qui se donne la peine de venir dans la grande salle du festin et de passer à travers les rangs pour saluer les invités. Voilà pour le côté positif auquel nous sommes sensibles.
Dieu invite, c’est-à-dire qu’Il se propose Lui-même comme hôte, Il ne nourrit pas, Il invite à la noce. Il n’organise pas notre temps, Il invite. Alors que nous, nous comprenons son invitation sur le même mode que le reste de nos occupations. De même que nous avons un champ, un commerce, nos affaires et nos soucis, eh bien, de même il faut ajouter à cette panoplie de « choses à faire », une chose supplémentaire qui est de répondre aux invitations.