La finalité peut être diverse, selon les attentes de chacun. Ce peut être plus personnel, ce qui n’est jamais mal de ‘dégourdir l’esprit’, de s’enrichir ou d’approfondir des connaissances, de ‘se frotter’et de s’ouvrir à d’autres, différents… Cela peut faire partie de la formation continue. Il y a des gens que l’on n’approcherait pas d’aussi près (même à La RUN) que dans ce genre de formation. En tant que membre du groupe de dialogue interreligieux, je tenais à faire cette formation dès le commencement de celle-ci (mais rendue impossible la première année, à cause du jour, le samedi). D’autres dans le groupe la faisaient, de manière obligée, parce que aumônier de prison ou se destinant à l’être ou encore aumônier d’hôpital ou … Le diplôme est aujourd’hui rendu obligatoire, pour postuler à ces postes. C’est donc un ‘plus’, au niveau de l’Etat.
Cette année a été pour tous (nous étions 12 au départ et 10 à l’arrivée ; 7 Musulmans (dont 5 imams), une de culture Hindoue, deux Evangéliques et deux Catholiques) une source de grand enrichissement intellectuel, humain, culturel, et spirituel. La ‘captatio benevolentiae’ (‘attraction de bienveillance’) vantée par Blaise Pascal a fait son chemin, et au terme est née, une véritable amitié entre nous, dans une grande simplicité et liberté. Il se fait que depuis les 2 premières ‘fournées’, je crois qu’aucun catholique (ni prêtre ou diacre) ne l’ait suivi. Sans doute est-ce dû à un manque d’information ? Toutefois, je crois que chacun a sa place (D’abord, ce n’est pas un ‘zaffair d’intellos’), car il y avait cette année parmi nous, une simple coiffeuse, avec une belle foi, qui a réussi son DU. D’autre part, j’ai demandé à notre évêque de faire passer le message, car s’il n’y a aucun Catholique, ni ministre ordonné (je suis le premier prêtre à le suivre), c’est un manque. On aura des quantités d’imams formés, des Protestants et des Catholiques absents ! Jusqu’à là, personne, personne…Peut-être que fréquenter ce cours est-ce ‘aller aux périphéries’ ?