Aujourd’hui, frères et sœurs, nous sommes appelés à prendre conscience de ce qu’exige notre vocation de chrétien.
Eh bien, dans l’Eglise aussi, il y a la grâce de Dieu qui travaille et celle qui ne travaille pas. Dieu donne à chacun sa grâce, sa vie, ses biens : qu’en faisons-nous ? Est-ce-que nous capitalisons ce que Dieu nous a donné et qui ne servira jamais à rien parce que nous ne le communiquons pas aux hommes de notre temps ? Un capital qui dort parce que son propriétaire est un chrétien assoupi ou au contraire, une somme de grâces qui va, comme dit le monde financier, « faire des petits » parce qu’il est lancé sur le marché des hommes, placé à bon escient, investi par des chrétiens actifs, avisés, entreprenants, qui se risquent et qui se lancent dans le monde de l’évangélisation, de la charité, de l’apostolat.
Oui, c’est vrai, nous avons reçu un trésor, nous avons, depuis notre Baptême, notre Confirmation, dans notre Evangile, un véritable trésor : qu’en faisons-nous ? Sert-il à quelque chose ?