8ième Dimanche du Temps Ordinaire (Luc 6, 39-45) par Francis COUSIN

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« Quand on secoue le tamis,

il reste les  déchets. »

 

         Généralement, quand on écoute les lectures à la messe, on est plus attentif à la lecture de l’évangile, peut-être parce que c’est ce qu’on connaît le mieux … et puis ensuite le psaume, parce que ce sont des phrases courtes qui parlent à notre cœur …

         Les premières  et deuxièmes lectures viennent ensuite. Mais il est rare qu’on prenne une phrase du livre                                                                                                                             de Siracide pour la mettre en exergue … ce qui est dommage car elles sont souvent ( toujours pleines ? ) de bon sens ! Mais il est rare qu’on prenne une phrase du livre

     Mais il est rare qu’on prenne une phrase du livre de Siracide pour la mettre en exergue … ce qui est dommage car elles sont souvent ( toujours pleines ? ) de bon sens !

         Quel  rapport avec nous ?

         Dans la phrase suivante, on lit : « Les petits côtés d’un homme apparaissent dans ses propos. », confirmé par la dernière phrase du paragraphe : « Ne fais pas l’éloge de quelqu’un avant qu’il ait parlé, c’est alors qu’on pourra le juger. »

Quand on passe au crible, ou au tamis, toutes les paroles d’une personne, il reste au fond du tamis un certains nombre de mots, de bouts de phrases sur tel ou tel domaine qui finalement en disent long sur la pensée de la personne dans les domaines dont on a parlé. C’est le fruit de la pensée de la personne qui manifeste la qualité de l’arbre. « Ainsi la parole fait connaître les sentiments de la personne. »

Une image que reprendra plus tard Jésus dans la passage de  l’évangile de ce jour : « Un bon arbre ne donne pas de fruits pourris ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. »

Dans l’évangile de ce jour, deux paraboles, qui, a-priori,n’ont rien à voir entre elles.

La première, celles des aveugles qui veulent se guider l’un-l’autre. On sait très bien qu’ils ne peuvent pas aller loin ensemble sans aucune aide extérieure, déjà au temps de Jésus, et encore plus maintenant, avec la densité du trafic et les véhicules électriques qu’entend pas venir.

Mais l’essentiel n’est pas là. Car si c’est évident pour les vrais aveugles, il n’en va pas de même pour ceux qui se croient bien-voyants, qui croient connaître la vérité, et qui sont prêts à utiliser les autres ou à les rabaisser pour arriver à leurs fins.

On ne peur devenir disciples de Jésus que si on se reconnaît ’’aveugle’’ par rapport à celui qui est la lumière » du monde, mais aussi se reconnaitre ’’aveugle’’ comme tous les autres humains.

La deuxième parabole, celle de la paille dans l’œil du voisin et de la poutre dans notre œil.

D’une manière habituelle, je crois qu’on peut dire qu’il y a une constante entre toutes les personnes : nous sommes tous concernés par cette parabole, avec les même effets ; tous (avec peut-être quelques rares exceptions …) nous voyons tous la paille dans les yeux de nos voisins, même si elle est petite, mais nous ne voyons pas la poutre dans nos yeux.

            « Comment pouvons-nous comprendre si notre œil est libre ou voilé par une poutre? C’est touj           ours Jésus qui nous le dit: «Il n’y a pas de bon arbre qui produise un fruit gâté, ni inversement d’arbre gâté qui produise un bon fruit. Chaque arbre en effet se reconnaît à son propre fruit» (vv. 43-44). Le fruit ce sont les actions, mais aussi les paroles. La qualité de l’arbre se reconnaît aussi aux paroles. En effet, celui qui est bon tire du bien de son cœur et de sa bouche et celui qui est mauvais tire du mal, en pratiquant l’exercice le plus nuisible qui soit parmi nous, les murmures, le commérage, mal parler des autres. Cela détruit; cela détruit la famille, détruit l’école, détruit le lieu de travail, détruit le quartier. Les guerres commencent par la langue. Réfléchissons un peu sur cet enseignement de Jésus et posons-nous la question: est-ce que je parle mal des autres? Est-ce que j’essaie toujours de salir les autres? Est-ce qu’il m’est plus facile de voir les défauts des autres que les miens? Et essayons de nous corriger au moins un peu: cela nous fera du bien à tous. » (pape Francois, 3 mars 2019)

Seigneur Jésus,

il est toujours facile

de critiquer les autres.

A bon ou mauvais escient …

On a peut-être l’impression

de ne pas être pire que les autres …

alors qu’on devrait nous corriger en premier,

montrer l’exemple …

  

                                                                         Francis Cousin

 

 

 

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