Nous avons deux personnages : un riche inconnu qui aime le luxe, s’habille fastueusement et chaque jour, ne lésine pas sur la nourriture, la bonne chère. Il profite au maximum de chaque moment de la vie. C’est là, le rêve de bon nombre de personnes : être très riche, avoir une vie luxueuse, une vie dans l’abondance où rien ne manque. Et nous avons en face, Lazare, un SDF (sans domicile fixe), qui git au portail, en réalité il gît près de la grande porte de la maison de cet homme riche. Il est dans un dénuement extrême, malade, tout couvert d’ulcères, il ne reçoit pas de soins médicaux sinon ceux apportés par les chiens qui lui lèchent ses ulcères et surtout, il a faim, si faim qu’il aurait bien voulu se rassasier simplement des restes tombés de la table du riche. Le texte ne dit pas que le riche est « mauvais », qu’il a de mauvaises intentions ou encore hautain. Ils vivent simplement à quelques pas l’un de l’autre et ne vont jamais se rencontrer. Dt 15,7-11 : « 7 Se trouve-t-il chez toi un pauvre, d’entre tes frères, dans l’une des villes de ton pays que Yahvé ton Dieu t’a donné? Tu n’endurciras pas ton cœur ni ne fermeras ta main à ton frère pauvre, 8 mais tu lui ouvriras ta main et tu lui prêteras ce qui lui manque. 9 Ne va pas tenir en ton cœur ces mauvais propos : Voici bientôt la septième année, l’année de remise, en regardant méchamment ton frère pauvre sans rien lui donner; il en appellerait à Yahvé contre toi et tu serais chargé d’un péché! 10 Quand tu lui donnes, tu dois lui donner de bon cœur, car pour cela Yahvé ton Dieu te bénira dans toutes tes actions et dans tous tes travaux. 11 Certes, les pauvres ne disparaîtront point de ce pays; aussi je te donne ce commandement : Tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays ».
