
Sous l’action de l’Esprit, qui ne l’oublions pas, apparaît sous le signe d’un vent violent, d’une tempête (rappelez-vous la Pentecôte), les apôtres décident l’ouverture : ils quittent le port bien abrité du judaïsme pour se lancer en haute mer et c’est l’aventure de l’Eglise, sous le souffle de l’Esprit, avec Pierre, le 1er pape, à la barre de l’Eglise et nous avons entendu, dans la 1ère lecture, cette phrase surprenante :
Au port, il y a aussi, un autre bateau, pas un rafiot avec des bancs, mais un beau bateau effilé, racé, plein de cordages, de poulies, d’amarres, d’instruments de navigation et dans celui-ci, ce n’est pas un homme mais tout un équipage, actif, attentif, chacun à sa place, chacun ayant son rôle, paré à virer au moindre commandement du barreur. Ah si ce navire-là pouvait être l’Eglise ! Où chacun a un rôle actif, chacun a sa fonction, sa place à tenir, une Eglise qui ne soit pas un magma de touristes passifs, mais un équipage sous les ordres du skipper, prêts à manœuvrer d’une façon coordonnée et efficace pour le lancer en haute mer !
